En partenariat avec Ouvoyager.rural, nous vous proposons une chasse au trésor historique disponible un an.
Type de public : Tout public
Participation : Gratuit
A faire à pied ou à vélo.
Pas de limite d’heure, ni de parcours.
But
-Collecter des piéces en or et en argent,
-Trouver le site historique secret et son propriétaire.
Synopsis : Les événements dont nous allons entretenir les participants, se sont passés dans un petit coin de l'Entre-deux-Mers. Ils ont eu lieu dans le courant du XVIIIe siècle ; siècle où ont germé de grandes vertus et où se sont commis de grands crimes. Les faits que nous allons raconter n'ont bouleversé ni l'Europe ni la France. Ils n'ont pas eu de retentissement au-delà des paroisses du territoire où ils se sont produits. Les personnages qui en sont les héros sont inconnus ou du moins oubliés. J'ai voulu parcourir, dans tous les sens, le pays que mes personnages ont habité. J'ai vu les maisons où ils sont nés, les domaines qui leur ont appartenu, les églises où ils ont prié. Je tâcherai dans cette aventure d'en donner une idée soit par quelques notes historiques, soit par des descriptions appuyées d'illustrations.
La région où se passe mon histoire occupe la partie la plus pittoresque de l'Entre-deux-Mers : Courpiac.
Inspiré du texte de Léo Drouyn dans Les Variétés Girondines
Courpiac est un village bâti sur la rive gauche de l’Engranne.
Les fouilles au siècle dernier, ont fait apparaître des gisements témoignant de l’occupation du lieu dès la préhistoire. Lors de la construction de la mairie en 1890, un fragment d’une statue gallo-romaine, dite « buste de Diane », en marbre blanc et daté du IIème siècle est mis au jour. Au Haut Moyen Age l’habitat, attesté par des tessons de céramique médiévale et des morceaux de « carreaux de Gironde », remontés lors de l’exploitation des parcelles, était semble-t-il concentré sur deux mottes féodales, l’une dite « la Motte du Régent » d’où on peut apercevoir le clocher des 7 villages qui entourent Courpiac, et l’autre dite « la Motte de Courpiac ». L’église St Christophe, édifice classé Monument historique de même que la croix à l’entrée du cimetière, est datée du XII° siècle.
Courpiac compte trois sources et un lavoir. Eparpillés dans le village, ils sont de véritables atous de notre histoire, des marques indélébiles qui nous rassemblent. Des randonnées sont balisées pour les découvrir aux rythmes de chaqun et des saisons.
En flânant dans le village et les hameaux qui composent la commune, on peut découvrir quelques très vieilles demeures des XV° et XVI° et XIX° siècles et un moulin sur l’Engranne dit « Moulin du Prieur » dont la construction date, comme l’église, du XII° siècle.
Eglise Saint Christophe
Cette petite église de dimensions modestes (20m X 6m) est constituée d’une nef, simple rectangle dans lequel s’emboîte le chœur plus étroit. Il est, lui-même, suivi de l’abside semi-circulaire, encore moins large.
Edifiée au XIIème siècle, elle a été fortifiée (exhaussement, échauguette) au XVIème siècle. Une sacristie a été ajoutée au XVIIIème siècle, alors que le porche du portail a disparu au XIXème siècle.
Vous souhaitez connaitre la suite... Rendez-vous sur ce site historique exceptionnel.
Le Conseil Paroissial (Annie Tulet et Elisabeth Caner), reste à votre écoute pour tout renseignement.
Histoire, baptème, mariage ou enterrement, elles vous dirigeront vers les bonnes personnes.
Il s’agit en fait de deux trésors monétaires découverts successivement en 1876 et en 1981, tous deux également situés le long du mur Nord de l’église de Courpiac lors du creusement d’une fosse pour un suicidé pour le premier et de travaux de terrassement destinés à assainir l’église pour le second. Le premier trésor de 43 monnaies d’or dont la plupart frappées au pavillon du Prince Noir était contenu dans un vase d’argile. Les spécialistes le datent de 1362 à 1368. Le second fut découvert à l’intérieur d’un sarcophage qui contenait 828 pièces de petites espèces, constitué de billons (le billon étant un alliage d’argent et de cuivre auquel on a ajouté du plomb). Il est lui aussi daté de 1362 à 1368. Aussi s’agit-il peut-être d’un seul et unique trésor. Les 43 pièces d’or ont été vendues et le produit obtenu versé pour moitié au fossoyeur qui avait découvert le trésor et l’autre au trésorier de la Fabrique, membre du conseil municipal, afin qu’il la rende « où il serait convenable par les deux conseils ».Quant au deuxième trésor, il a été déposé au Musée d’Aquitaine.